Retour en arrière : juin 2023, les associations qui déployaient des activités à la Maison de quartier de l’Agiot quittent les lieux pour une nouvelle réhabilitation, avec la promesse d’un retour à la rentrée 2025.
Retour vers le futur : rentrée 2023, les associations sont invitées à faire part de leurs besoins à la municipalité. Elles se prêtent au jeu avec l’espoir d’avoir satisfaction le plus rapidement possible. Le maire se veut rassurant.
Retour vers le futur (bis) : février 2025, le bulletin municipal annonce triomphalement que « les travaux débutent à l’intérieur de la Maison de quartier ».
Retour vers le futur (ter) : juin 2025, les travaux annoncés n’ont toujours pas débuté et les associations doivent se satisfaire de locaux ‘’provisoires’’ à la Maison de quartier de la Villedieu, en état de délabrement avancé, ou à la Ferme du Mousseau pas au mieux de sa forme.
Triste anniversaire, donc : deux ans de fermeture de la Maison de quartier de l’Agiot désespérément vide de toute activité. Pourquoi ?
Pourquoi, en effet, en avoir chassé les associations en 2023, avant d’avoir finalisé le projet et sans avoir les crédits nécessaires ? Pourquoi réhabiliter une nouvelle fois en quelques années la Maison de l’Agiot dans l’improvisation la plus totale ? Pourquoi avoir abandonné (?) celle de la Villedieu qui est dans un état encore plus lamentable (il y pleut) que celle de l’Agiot ? Où sont les ‘’fonds verts’’ annoncés pour financer le chantier ?
Triste anniversaire ! Deux ans d’économies sur l’entretien et le chauffage de la Maison de l’Agiot, était-ce le vrai but de l’opération ‘’Maison vide’’ ?
Deux ans de promesses réitérées tout au long de ces 24 mois et de tergiversations ; deux ans de promesses non tenues contrairement au triomphalisme du bilan de mandat d’un maire plus Tartarin que jamais, mais à bout de souffle.
Faut-il cacher ce triste anniversaire pour ne pas ternir une image fausse, celle de la prétendue force des résultats et celle, mal placée, de la fierté de son bilan ?
Non, il faut avoir le courage de reconnaître ses errements. N’est-ce pas trop demander à un grand communicateur, mais piètre réalisateur.
Triste anniversaire !

